PERIGORD

Thèmes de cette page : Château de Fénélon, Rocamadour, la Roque-Gageac, Sarlat. A venir prochainement, Domme, Marqueyssac, Souillac, le château de La Treyne...

Château de Fénelon

Dominant la vallée de la Dordogne, le château de Fénelon, bâti au XIVème siècle par les seigneurs de Fénelon, fut la demeure de François de Salignac de la Mothe Fénelon (1651-1715), auteur du célèbre ouvrage Télémaque et  qui devait devenir archevêque de Cambrai et précepteur du duc de Bourgogne. Le château a gardé intact son système défensif, ainsi que son imposante toiture de lauzes.


Château de Fénelon - 24370 Sainte-Mondane

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Couleuvrine en bronze du XVIIème
La couleuvrine est un canon de marine d’origine hispanique. L’exemplaire détenu par le Château de Fénelon était orné à l’origine du blason de son commanditaire. Conservé comme prise de guerre le blason a alors été  effacé pour être remplacé par une inscription en arabe portant la date 1101 de l’Hégire, soit 1689. Les canons de bronze constituaient un butin de choix.


Cabinet – XVIIème siècle

A la fin du XVIème siècle, une nouvelle organisation des intérieurs voit le jour avec la succession de trois pièces : l’antichambre, la chambre et le cabinet. Situé à l’extrémité de l’enfilade, le cabinet est le lieu privé par essence. Ne pouvait y pénétrer que l’occupant des lieux et quelques amis choisis.



Source : site perigordcarluxais-fenelon.com 

Rocamadour

Lieu de pèlerinage dédié au culte de la Vierge Noire depuis le Haut Moyen Age, Rocamadour est juchée à plus de 150 m sur une falaise surplombant le canyon de l'Alzou. Rocamadour se situe dans le département du Lot et la région Midi-Pyrénées, au cœur du parc national régional des Causses du Quercy.



Rocamadour, cité médiévale avec une rue unique


Cité religieuse, Rocamadour ne manquera pas d'étonner le visiteur lorsque celui-ci parviendra au parvis des églises, un espace restreint autour duquel s'élèvent sept sanctuaires :




la basilique Saint-Sauveur en face de l'escalier ; en dessous, l'église Saint-Amadour ; à sa gauche la chapelle Notre- Dame ou chapelle miraculeuse (où se trouve la Vierge Noire). A droite, se trouvent les trois chapelles Saint-Jean Baptiste, Saint-Blaise et Sainte-Anne tandis que la chapelle Saint-Michel se dresse à gauche sur une terrasse.


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La Vierge de Rocamadour

Comme l’indiquent de nombreuses sources, la ville de Rocamadour construite sur une falaise abrite en son flanc une grotte, où est blotti un petit Oratoire en l’honneur de la Vierge Marie. Le rocher en cet endroit a été fermé et forme une chapelle en partie abritée par le roc. C’est là que se trouve la statue de la Vierge Noire.


Il s'agit d'une vierge en majesté, bras écarté, ne tenant aucun objet ni l'enfant assis sur son genou gauche. De couleur très sombre, d'environ 70cm de haut, elle aurait eu le visage et les mains recouverts de lamelles d'argent...

La provenance de la Vierge Noire reste inconnue. Cependant, plusieurs légendes expliquent sa présence dans la grotte. Parmi elles, l’une raconte « que ce serait Zachée, cet homme dont parle l’Evangile (St Luc 19,1-10) qui, avec Sainte Véronique, aurait traversé la Méditerranée … et il serait arrivé en ce lieu sauvage se retirant dans une grotte. » Une autre relate « que St Luc aurait fabriqué l’image de Celle qu’il avait connu en Palestine : Marie, la mère de Jésus. » Enfin, ce serait Amadour lui-même, que certains disent être Zachée, qui aurait apporté la statue

Suite à la découverte du corps de l’ermite Amadour, des moines bénédictins construisirent au XIIème siècle un sanctuaire pour y exposer la tombe de saint-Amadour ainsi qu’une statue de la Vierge Noire. Les premières traces écrites témoignant de pèlerinages effectués jusqu’à Rocamadour remontent à 1105.

Source : sites wikipedia.org - souillac.net



La Roque-Gageac, entre rivière et falaise

Niché au pied de hautes falaises, dans une boucle de la Dordogne, la Roque-Gageac de par sa situation particulière constitue un point incontournable d’une visite dans la région. Le visiteur découvrira les nombreux trésors de ce village avec tout d’abord la découverte d’un panorama exceptionnel, le site s’étageant sur la falaise avec ses maisons typiques entre lesquelles se faufilent des ruelles sinueuses, le jardin exotique, sans oublier les balades en canoë ou les  croisières en gabares pour découvrir la Dordogne et ses rives.



La Roque-Gageac à 8 kilomètres au sud-ouest de Sarlat-la-Canéda



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Découvrez en images La Roque-Gageac classé parmi les plus beaux villages de France



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Dans l’ordre vous pourrez découvrir : Le jardin exotique (de visite libre et gratuite) créé par M. Gérard Dorin, ancien diplomate. Le visiteur peut y flâner et découvrir palmiers, bananiers, bougainvilliers, orangers, grenadiers, citronniers et autres lauriers roses ; l’église Notre-Dame de La Roque-Gageac construite en 1330 présentant une architecture du roman tardif ;  des maisons aux toits de lauzes ; le manoir Tarde flanqué d'une tour ronde et percé de fenêtres à meneaux. Le plus célèbre nom de cette famille reste le chanoine Jean Tarde, historien, cartographe, astronome, mathématicien et ami de Galilée ;  quelques ruelles du village et points de vue sur la Dordogne, une maison noble et une habitation en pierre du pays construites à flanc de falaise ; La Roque- Gageac vue de la Dordogne. C’est à bord de répliques de gabares des XVIII et XIXème siècles que l’on peut découvrir la Dordogne  et les châteaux en bordure de la rivière. Parmi ceux-ci : le Château de Castelnaud (12ème siècle) dominant la vallée de la Dordogne et accueillant depuis 1985 « le musée de la Guerre au Moyen Âge », le château de Marqueyssac (18ème siècle) à l'aplomb de la falaise, célèbre pour ses jardins en terrasses, dessinés par un élève de Le Nôtre et le château de la Malartrie (19ème siècle) à la sortie du village, demeure des Saint-Aulaire, famille d'illustres diplomates périgourdins.


Sarlat,  capitale du Périgord Noir

A l’est de la grande région Aquitaine, entre Dordogne et Vézère, Sarlat, capitale du Périgord Noir, enchante par ses nombreux trésors. Le nom de Sarlat évoque à lui seul les plaisirs gastronomiques et culturels. Sa réputation mondiale est liée à sa riche histoire depuis le Moyen Age.  Galerie photo




L'architecture de Sarlat marie les styles de différentes époques allant du Moyen-Age au XVIème siècle, uniformisés par la patine de la pierre blonde du pays et des toits de lauzes brunies par le temps.

La ville s’est développée autour d’une importante abbaye bénédictine reconstruite à l’époque romane au XIIe siècle, érigée en évêché au XIVe siècle.  Frontière entre Rois de France et d'Angleterre durant la Guerre de Cent Ans, elle devint anglaise en 1360 puis fut libérée dix ans plus tard par Du Guesclin.

Etienne de la Boétie, philosophe, poète et grand ami de Montaigne, y naquit et Fénelon, précepteur du Dauphin, le duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV, fut ordonné prêtre à Sarlat par son oncle, évêque du diocèse.

Visiter Sarlat, c'est aussi éveiller tous ses sens, et ceux du goût notamment, car cette cité se trouve en terroir périgourdin parmi les plus généreux avec, notamment, la truffe, les cèpes, le foie gras... sans oublier les confits d’oie et de canard.

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Après la photo de couverture, le diaporama présente dans l’ordre la maison natale d’Etienne de la Boétie dont l'amitié avec Montaigne est restée célèbre, la cathédrale Saint-Sacerdos et son grand orgue en nid d'hirondelle construit en 1752 par le facteur Jean-François Lépine, la Lanterne des Morts, le jardin des Enfeux, la place Lucien de Maleville et le « M » symbole de la famille de Maleville, la place de la Liberté, l’église Sainte-Marie restaurée et reconvertie en marché couvert par l’architecte Jean Nouvel en 1999 (né dans le Lot-et-Garonne, Jean Nouvel a passé sa jeunesse à Sarlat),  l'Hôtel de Plamon rue des consuls, des ruelles pittoresques du quartier Ouest séparé du quartier Est par la «Traverse» ou rue de la République, la chapelle des Récollets ou des Pénitents blancs, le lanterneau octogonal coiffant le Présidial, ancien siège de la justice royale bâti en 1640 (rue Landry), enfin les toits et toitures de Sarlat avec détails d'un toit en pierres de lauze.

Histoire de ces ruelles, hôtels et monuments en cours de rédaction...